Projection du film Quand passent les cigognes, drame romantique de Mikhail Kalatozov, présentée par Étienne Gaudillère, dans le cadre de son spectacle Cannes 39/90.

Le film

Moscou, 1941. Veronika et Boris sont éperdument amoureux. Mais lorsque l’Allemagne envahit la Russie, Boris s’engage et part sur le front. Mark, son cousin, évite l’enrôlement et reste auprès de Veronika qu’il convoite. Sans nouvelle de son fiancé, dans le chaos de la guerre, la jeune femme succombe aux avances de Mark. Espérant retrouver Boris, elle s’engage comme infirmière dans un hôpital de Sibérie.

En 1958, au cœur de la Guerre Froide, le film reçoit la Palme d'or au festival de Cannes.

La soirée

Étienne Gaudillère, auteur et metteur en scène de ses spectacles, s’intéresse à des sujets internationaux n’ayant pas ou peu été traités au théâtre. Dans Cannes 39/90, il s’attache à explorer le festival cannois sous toutes ses facettes : des conditions de création du festival aux événements de Mai 68 et la révolte des réalisateurs de la Nouvelle Vague, de Jean Zay à Simone Silva, des incidences de la Guerre Froide à la contestation de certaines Palmes.

À l'Aquarium Ciné-Café, il présente le contexte politique de la réalisation du film de Mikhail Kalatozov et analyse les enjeux derrière sa Palme d'or.