Philippe Besson / Angélique Clairand – Éric Massé
« Ce spectacle n’est pas seulement un des plus beaux de la saison ; il porte un message de solidarité chaleureuse. » L’Humanité
C’est une histoire d’amour contrariée entre deux hommes que tout oppose mais que le désir et le secret aimantent. À forte tendance autobiographique, le roman de Philippe Besson suit leur trajectoire, depuis l’adolescence jusqu’à la maturité, depuis la campagne jusqu’à la capitale.
Quand l’un reste et choisit d’enterrer son homosexualité, l’autre part et s’assume, transformant les mensonges de l’enfance en fictions libératrices. Et l’on reconnaît là l’écrivain qui se livre et revient sur un épisode phare de sa vie. Car un amour de jeunesse a toujours une saveur particulière, celle de la nostalgie, associée ici à la musique des années 80.
Sensibles aux enjeux abordés dans l’intrigue comme l’homophobie en milieu rural ou la culpabilité des transfuges de classe, Angélique Clairand et Éric Massé la mettent en scène dans une émotion à fleur de peau. Accompagné·es d’Anthony Guyon, acteur sourd qui l’adapte en LSF, ils orchestrent avec fluidité les différentes temporalités et personnages en présence.
D’après le roman de Philippe Besson
Adaptation et mise en scène Angélique Clairand et Éric Massé
Avec Oscar Bonnet, Raphaël Defour, Étienne Galharague, Anthony Guyon
Avec la participation de Anna Walkenhorst et, en alternance, Éric Massé et Angélique Clairand
Adaptation en LSF Géraldine Berger, Anthony Guyon, Isabelle Voizeux
Création vidéo Vincent Boujon
Création lumière Juliette Romens
Composition musicale Bertrand Gaude
Création son Anna Walkenhorst
Costumes Laura Garnier
Coach vocal Myriam Djemour
Régie générale Fabienne Gras
Construction et conception décors Didier Raymond
• Librairie nomade tous les soirs
• Mer 11 oct : LGBTQuiz avec SOS Homophobie
• Jeu 12 oct : Bord de scène bilingue à l'issue de la représentation
• Ven 13 oct : Karaoké Chansigne avec PouLouMpiouKou
Production Théâtre du Point du Jour, Lyon • Compagnie des Lumas
Avec le soutien de la SPEDIDAM • du DIÈSE # Auvergne-Rhône-Alpes, dispositif d’insertion de la Comédie de Saint-Étienne • du GEIQ Théâtre • de l’ONDA, office national de diffusion artistique • avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Résidences Scène National 61 • Théâtre de la Tempête
« L’homophobie demeure, la litanie des agressions subies par des garçons, des filles, des transgenres… est toujours là, aussi, pour rappeler une sombre réalité. Arrête avec tes mensonges n’est donc pas seulement un des beaux spectacles de la saison ; il porte un message de solidarité chaleureuse. » L’HUMANITÉ, Gérald Rossi
« Arrête avec tes mensonges (Julliard, 2017) est aujourd’hui brillamment adapté au théâtre. Angélique Clairand et Éric Massé s’en acquittent avec intelligence. Un spectacle d’une grande finesse qui mêle musique et vidéo… et joue la carte de l’ellipse pour suggérer l’empreinte indélébile du souvenir. » LE POINT, Baudoin Eschapasse
« En usant des outils du théâtre moins réalistes, moins figuratifs, plus poétiques, Eric Massé et Angélique Clairand décalent subtilement le roman. Deux interprètes magnétique, Étienne Galharague, félin dans le rôle de Thomas, et Mariochka espiègle dans le rôle de Philippe Besson donnent corps à cette fougue adolescente. » TÊTU, Aurélien Martinez
« L’adaptation et la mise en scène d’Angélique Clairand et d’Eric Massé est malicieuse et facétieuse, s’amusant, dans le temps si précieux de la découverte amoureuse et sexuelle, des personnalités juvéniles des garçons de ce duo amoureux. » HOTTELLO, Véronique Hotte
« Sur un rythme alerte et tendu, égrainant son chapelet d’émotions (on passe véritablement du rire aux larmes, de l’humour à la mélancolie, de la légèreté à la gravité) et de musique live le spectacle met en récit des problématiques sociétales fortes, la stigmatisation de l’homosexualité en milieu rural, la menace planante du Sida, le poids du déterminisme social, la culpabilité des transfuges de classe, sans être ni didactique ni moralisateur. » SCENEWEB, Marie Plantin
« Loin du plaidoyer en chaire et des slogans mille fois distillés par les mouvements revendicatifs, le spectacle dit l’intime, la destruction vécue de l’intérieur, la blessure jamais cicatrisée causée par le jugement des autres et par leur attitude. Et cela, c’est très fort. » ARTS-CHIPELS.FR, Sarah Franck
